Lien vidéo viral Abrege Soeur Véritable querelle, Controverse sexuelle entre féministes et masculinité
--
Citron News - Voici toutes les informations à son sujet. L’histoire commence par un compte TikTok qui cartonne. Créé fin janvier 2024 par un jeune commercial d’une trentaine d’années, baptisé Abrège Frère, ces vidéos consistent, face caméra, à résumer en quelques secondes les histoires longues qui circulent sur les réseaux sociaux.
Depuis qu'elle a pris le pseudo d'« Abrège Sœur », Isa est suivie par plus de 300 000 abonnés sur Instagram et TikTok. Mais sur les réseaux, elle s'expose, répond et confronte ceux qui tiennent un discours misogyne.
Le principe est toujours le même : Abrège Frère diffuse les premières secondes de la vidéo originale, puis synthétise son contenu en une phrase, en affichant à l’écran le “temps économisé”, comprenez la durée de la vidéo originale. Le succès est immédiat : le compte réunit plus de 1,6 million d’abonnés.
Lire en plus: Vidéo viral Aina Asif, Une vidéo montrant une personne en train de fumer est devenue virale, suscitant la colère du public
Lire en plus: Lien vidéo viral de Sophie Rain Spiderman 1080p HD, Une artiste OnlyFans au corps sexy suscite la controverse
Lire en plus: Biographie de Mahiye Selin, Une vlogueuse beauté coréenne qui fait le buzz en ce moment
Ce compte TikTok résume les vidéos de masculinistes et de personnalités accusées de viols ou/et d’agressions sexuelles, comme les youtubeurs Norman ou In The Panda. “En observant Abrège Frère abréger dans l’une de ses vidéos le témoignage de Lila.bonbon, victime de viol, mais pas celui de son agresseur, je me suis dit qu’on manquait d’un compte qui abrégeait les masculinistes.” explique-t-elle.
Le basculement survient il y a cinq ans. Elle est victime de violences conjugales. Elle décide d'en parler sur TikTok. « J'ai fait de la prévention, j'ai raconté ce que j'avais vécu et les gens ont été compréhensifs », dit-elle.
Sa parole est posée, pédagogique. Elle refuse la haine : « Souvent, les bourreaux ont été victimes eux-mêmes. Mais ce n'est pas une excuse. » Elle parle de violence systémique, tente d'en décrypter les mécanismes. Rappelle qu'un passé douloureux n'absout pas tout. Le cyberharcèlement, déjà, est là.
